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samedi, 27 mars 2010

10 mars 2010, faillite personnelle pour une durée de 15 ans, prononcée à l'encontre de M. Fernando de ALMEIDA GOMES

 

liberté-18-mars-2010.jpg

Qui paye ses dettes s'enrichit ?

L'info tenait sur 5 petites lignes au beau milieu de la page 68 du numéro de Liberté daté du jeudi 18 mars (annonces légales et judiciaires, voir ci-dessus): faillite personnelle pour une durée de 15 ans, prononcée par le Tribunal de Commerce de Caen à l'audience du 10 mars 2010... à l'encontre de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, gérant de droit de la SARL LA VILLA DE TOURVILLE.
Ce n'était qu'une de ces annonces légales, comme on en trouve une litanie sur 2 à 3 pages à chaque livraison de cet hebdomadaire, et c'est sans doute pour cela que son intérêt aura échappé aux rédacteurs de cette feuille, pourtant friande de potins, de faits divers bien crapuleux, et autres concours de boules et tournois de belote dans les communes de la périphérie.


Une sanction pénale en prime ?

Un article paru la semaine suivante dans Ouest-France, sous la plume de Nathalie HAMON (qu'on a connue naguère un peu plus favorable aux projets mirifiques du flamboyant Fernando), reprend l'info en l'étoffant. On y apprend en effet que l'intéressé aurait déjà écopé de 15 ans de faillite personnelle (emportant interdiction de gérer) par un jugement prononcé à Paris en 1996. La violation de cette interdiction lui aurait déjà valu, en 2006, 6 mois de prison avec sursis. Et il serait question qu'il comparaisse le 27 avril, pour le même délit, devant le Tribunal Correctionnel...


40.000 € de démolition, aux frais des Caennais

Quant aux 40.000 €, coût estimé des travaux de démolition des ruines laissées derrière lui, avenue de Tourville, par M. GOMES et les siens, ce sont les contribuables caennais qui les règleront, comme en conviennent MM. Xavier LE COUTOUR et Jean-Louis TOUZE, adjoints radicaux au maire de Caen. Et d'assurer que « la Ville récupérera cette somme sur la valeur du bien, le jour où il sera vendu ».
Voilà pourtant une affirmation qui me semble aussi fiable qu'une promesse électorale, car il y aura bien évidemment une sacrée concurrence ce jour-là (et sans doute quelques créanciers dits « privilégiés » pour rafler la mise, ou ce qu'il en restera)...
Mais gageons que si la Ville n'obtient jamais (ce qui est fort probable) le remboursement des frais qu'aura occasionnés cet épiphénomène caennais de la bulle immobilière, ni MM. LE COUTOUR et TOUZE, ni leur patron Philippe DURON, ne convoqueront la presse pour le lui faire savoir. Le silence est d'or, dit-on.


Urbanistes peu regardants: les aveugles et les borgnes...

Ce sont pourtant eux qui, au printemps 2008, ont jusqu'au bout défendu, à coup d'arguties juridiques invraisemblables, un permis de construire si évidemment illégal que le promoteur n'a même pas tenté de faire appel du jugement du Tribunal Administratif qui l'annulait.
Et ce sont les services sur lesquels nos élus « de gauche » s'appuient aujourd'hui (pour modifier et réviser le POS à tout bout de champ) qui ont délivré ce permis (sous l'autorité de Brigitte LE BRETHON et Daniel DETEY), et le modificatif qui en fut la dernière mouture. Des décisions prises à un moment où les antécédents et les méthodes de M. GOMES étaient déjà bien connus à Caen. Sauf peut-être de ceux qui préféraient n'en rien savoir (ou n'en plus rien savoir après les élections de 2008, comme Xavier LE COUTOUR).

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L'amateurisme des professionnels (et réciproquement)

On pardonnera enfin à Nathalie HAMON la manie qui consiste à dire l'association Hastings St Nicolas composée « d'urbanistes vigilants », à chaque fois qu'elle doit en évoquer l'existence. Avec des guillemets, bien sûr. Manquerait plus que l'intention ironique passe inaperçue. C'est bien volontiers que je lui confirme que les animateurs de cette association ne sont pas des aigles, que ce sont des gens ordinaires, simplement soucieux de ne pas laisser faire n'importe quoi à Caen, des amateurs en quelque sorte... mais capables de voir dans un dossier ce que les professionnels ont pris soin d'éluder, de leur propre chef ou sur ordre. Ce ne sont pas les exemples qui manquent.


20 lignes dans Liberté le 25 mars

Signalons enfin un bref billet paru dans Liberté ce jeudi, en page 2. Cette brièveté n'empêche pas son auteur de créditer le héros du jour (notre Fernando) d'exploits qu'il n'a pas réalisés, comme ces 400 logements qu'il aurait construits à Caen, entre les « Hauts de Venoix » et l'Institut Lemonnier.

 

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Pour les « Hauts de Venoix » en premier lieu (46 logements avenue Henry Chéron), l'opération était de la responsabilité d'une Sarl (SIREN 481 398 873) dont le gérant était M. Philippe CLEMENCIN, promoteur à La Rochelle (BSI). Je ne dis pas que notre Fernando n'ait pas eu quelques menus intérêts dans cette entreprise, mais il n'en était pas le patron, en titre tout du moins.
Quant au « Clos des Etudiants » et aux « Villas Mathilde », laborieuses opérations entreprises sur les terrains agricoles naguère inconstructibles de l'Institut Lemonnier, (avec l'aide inestimable de la Ville de Caen qui, en 2005 déjà, a tout exprès révisé son POS), on rappellera qu'il s'agissait de projets un peu trop importants pour être portés par la Sarl F.G.O.M.E.S de notre ami Fernando. Celui-ci s'est contenté de présenter les demandes de permis, et, une fois ceux-ci obtenus, de les céder au véritable donneur d'ordre, NEXITY Georges V, filiale du groupe Caisse d'Epargne. Les affaires de cette importance se règlent en effet entre gens importants, Brigitte LE BRETHON, Luc DUNCOMBE, Eric MOISSET (alors directeur de Lemonnier), voire l'évêque de Bayeux-Lisieux (ancien directeur de Lemonnier), et les patrons de NEXITY. Mais on a parfois besoin d'un plus petit que soi... Reste que dans cette affaire, Fernando n'a manifestement pas de béton sur les mains...

 

 

 


mercredi, 16 décembre 2009

La Sarl SERVICES VENTES de la famille GOMES en liquidation à son tour...

 

« Services Ventes » en liquidation,
service après-vente en panne...


Ces derniers temps, nos élus ne sont pas avares de promesses, pour 2030. « Caen embellie », promis, juré, c'est dans vingt ans (« Caen prend les devants, projet de ville 2010-2030 », page 25).
Je ne résiste pas au plaisir de citer un bref extrait de ce document curieux, qui mêle le lyrisme et la flagornerie du tract électoral à la pédanterie et au jargon pseudo-scientifique du rapport technocratique, et nous vante les lendemains radieux qui nous attendent, grâce à l'action présente de nos élus et de leur chef suprême Philippe DURON: « Les berges sont devenues propices à la flânerie. La ville fait désormais face à l'eau, les gens habitent, travaillent ou se détendent en bord de rivière et de canal... ».
L'ânerie, quant à elle, est de tous les temps. L'avenue de Tourville (par exemple) n'a pas attendu les DURON et les LE COUTOUR pour faire face à l'eau. Et les balades au bord de l'Orne, ce n'est pas vraiment nouveau, comme en témoigne certain couplet de notre hymne municipal : http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/tag/caen+ma+vi...

Mais les ruines des 37 et 39 sont encore debout, quoique branlantes, depuis deux ans qu'ils sont aux affaires (après avoir défendu contre les riverains et l'association Hastings-Saint-Nicolas le permis illégal accordé par leurs services au promoteur Fernando de ALMEIDA GOMES). Elles embellissent et se végétalisent, et sont accueillantes à la vermine. Les rats y ont élu domicile...


Et pendant c'temps-là, papa court après la bonne...

... en lui disant qu'l'argent n'fait pas le bonheur. Ce qui n'est sans doute pas complètement faux. Car pendant que l'immeuble du 37 de l'avenue de Tourville et la maison voisine s'obstinent à rester debout, nonobstant l'état de péril qui est le leur (et qu'un arrêté municipal du 29 décembre 2008 a officialisé), une énième société du promoteur responsable de leur état de délabrement vient d'être mise en liquidation judiciaire (par jugement du 3 décembre 2009 du Tribunal de Commerce de Paris)...
Il s'agit cette fois de la Sarl SERVICES VENTES (SIREN 434 754 495, capital 7.622,45 euros), société créée le 13 mars 2001, dont le siège social est (ou était) au 7 rue Ganneron, 75018 Paris.
C'était là aussi l'adresse de la Sarl FGOMES, créée le 31 mars 1999, elle-même en liquidation judiciaire depuis le 24 octobre 2007 (cessation des paiements le 18 septembre 2006), société à laquelle ont été délivrés les permis de construire des « Villas Mathilde » et du « Clos des étudiants » sur les terrains naguère non constructibles de l'Institut Lemonnier (mais que ne ferait-on pour un grand établissement privé en difficultés financières, ou pour un promoteur de la taille de NEXITY, auquel les permis de construire en question ont très vite été cédés...). Bien sûr, c'est aussi à la Sarl FGOMES qu'avait été délivré le permis de la « Villa des Dames », promptement transféré à la Sarl « La Villa de Tourville » quand la première fut en difficulté. Et cette Sarl « La Villa de Tourville » eut enfin le même sort, comme d'autres sociétés du même groupe...
(Plus d'infos sur cette kyrielle de sociétés en liquidation ici même, comme dans une première note datée du dimanche 5 avril 2009, sobrement intitulée « Tout doit disparaître, chapitre 1 »)

 

c'est pire derrière.JPG


Le service après-vente est défaillant lui aussi...

Les mésaventures de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, comme la forte mortalité en bas âge de ses sociétés, intéressent médiocrement les riverains de l'avenue de Tourville. Leur souhait serait par contre de voir disparaître au plus vite les bâtiments à demi ruinés des 37 et 39.
Depuis bientôt 3 ans que les toitures crevées et les fenêtres arrachées laissent l'eau ruisseler à l'intérieur, et pourrir la structure (en bonne partie en bois), il n'a pas fallu moins de 2 expertises pour que soit reconnu l'état de péril. Mais ce n'était pas assez pour que des travaux de démolition soient entrepris...
Et maintenant que le TGI de Caen, par une ordonnance du 12 novembre 2009, a autorisé la Ville à faire procéder à ces travaux (voir ci-après la lettre du 7 décembre 2009 de l'adjoint Jean-Louis TOUZE), cette dernière veut encore, « préalablement (...) faire établir les diagnostics réglementaires »...
Combien de temps faut-il donc pour contacter une entreprise spécialisée, et à celle-ci pour faire ce travail ? Les ruines ont jusque-là été de bonne composition, mais veut vraiment attendre que les choses se gâtent ?

 

lettre Touzé 7 12 2009.JPG

 

 


samedi, 18 octobre 2008

Clefs de l’immobilier en temps de crise...

« Votre agence »

a mis la clef sous la porte,

et Nexity solde ses Villas Mathilde...

 

« Votre Agence », vitrine sur Caen de M. Fernando de Almeida Gomes, et du petit David son rejeton, a mis la clef sous la porte. En lieu et place de leur agence immobilière, désespérément vide, des 150-152 rue St Jean, on trouve désormais une serrurerie. Doit-on comprendre par là qu’il nous faudrait d’autres clefs pour ouvrir les tiroirs secrets et les coffres à combinaisons dans lesquels ont disparu les millions de la bulle immobilière ?

Et à quelle adresse devra maintenant être adressé le courrier de la SARL « La Villa de Tourville » (superbe réalisation en cours depuis 18 mois aux 37 à 43 avenue du même nom, à voir sur place) ? Au notaire de M. Gomes, M. Michael Amour ? A « Votre Agence » d’Harfleur, installée dans les murs de la SARL Services Ventes, autre société de la famille Gomes ?

 

Pour bons et loyaux services...

Initialement, c’est la famille Gomes qui commercialisait, sous l’enseigne « Votre Agence », les « Villas Mathilde » de Nexity George V (un chantier étonnamment peu remuant ces temps-ci, rue du Clos Beaumois, sur les terrains de l’Institut Lemonnier).

Vidéos publicitaires passant en boucle sur grands écran en vitrine, vaste espace à l’intérieur pour accueillir la foule des clients... qui ne se sont manifestement pas arrachés les appartements tant vantés...

Fernando de Almeida Gomes et les siens méritaient bien leur part du gâteau (les commissions de commercialisation espérées). C’est par leur entremise en effet que l’espace en question, réservé par le plan d’occupation des sols aux équipements publics (zone UF), avait retrouvé le statut enviable de terrain à bâtir soumis à des règles d’urbanisme taillées sur mesure. Cela rendait service à l’Institut Lemonnier, en difficultés financières, et à son directeur aujourd’hui parti pour d’autres cieux, M. Eric Moisset. La Ville de Caen, et son urbaniste en chef de l’époque, M. Luc Duncombe, avaient donné à l’opération l’aspect respectable d’une modification du POS... Et M. de Almeida Gomes avait alors pu revendre à Nexity un projet auquel cette société n’était certainement pas étrangère dès l’origine... Les affaires sont les affaires, et un train peut en cacher un autre.

En période de vaches grasses, en tout cas, la part des commissions et autres frais entre pour beaucoup dans le prix payé par le client...

 

Paiement à la livraison...

Mais il arrive parfois que la chasse au pigeon ne nourrisse plus son homme. Les relations d’affaires se font alors plus âpres. C’est ainsi que « Votre Agence » ne commercialisait plus les « Villas Mathilde » depuis plusieurs mois. Et Nexity faisait chambre à part, en installant son modeste « espace de vente » au 34 avenue du 6 juin. Aucun des deux larrons ne nous a confié les raisons exactes de leur fâcherie. Il semble par contre que le baratin publicitaire ne réussisse pas mieux à Nexity, pour vendre son coûteux béton...

Alors Nexity fait dans le concret. Une pleine page dans Liberté - Le Bonhomme Libre du jeudi 16 octobre (ou ici), pour annoncer ses « 3 jours pour devenir propriétaire » les 16, 17 et 18 (on fait relâche le jour du Seigneur, sans doute pour aller prier les Saintes Bourses de faire remonter le titre maison). Et pas de slogan lyrique, sur le magnifique parc arboré et autres foutaises. Rien que du sérieux: « Frais de notaire OFFERTS, 0 euros de frais de dossier bancaire », et surtout: « Vous ne commencez à rembourser votre prêt qu’à la livraison de votre logement ». Voilà qui peut paraître raisonnable en effet, à la vitesse à laquelle progressent les travaux, quand ils avancent (le grutier comme la grue seraient-ils des oiseaux migrateurs?)...

 

Solutions Clés...

Il y a bien sûr 3 renvois à quelques lignes minuscules (et pratiquement illisibles, compte tenu de la qualité de l’impression), en bas de placard. L’appartement de 2 pièces à partir de 120.000 euros est un prix au 01/10/2008, dans la limite des stocks disponibles, évidemment (c’est depuis toujours les invendus en stock que l’on solde). Pour les frais de notaire gratuits, il faut signer un contrat de réservation sur le champ (les 16, 17 ou 18): cochon de payant qui s’en dédit. Pour le remboursement différé des emprunts, enfin, on ne choisit pas sa banque; l’offre ne vaut que « dans le cadre d’un financement avec une banque Premium via Solutions Clés ».

La serrurerie décidément, on n’en sort plus. Quant à cette banque Premium et à Solutions Clés, il semble bien à l’amateur que je suis (faute de clefs pour tout comprendre à la cuisine financière d’aujourd’hui) qu’il s’agisse de sociétés du groupe d’assurances AXA.

Nexity, qui fait partie du groupe Caisse d’Epargne, n’a donc pas sous la main la boîte à outils qu’il lui faut ? Ou la Caisse d’Epargne préfère-t-elle encore aller boursicoter ailleurs ?

 

Petit supplément gratuit: le siège social des SARL FGOMES et Services Ventes, 7 rue Ganneron 75017 PARIS.

(photos septembre 2008)

Une boîte de domiciliation, manifestement (voir la seconde photo). Rien du siège social des sociétés d'un "milliardaire".

7 ganneron sur rue.JPG
7 ganneron liste.JPG

Cliquer une fois sur la photo pour l'agrandir

 

 

Et encore quelques infos, sur la situation de l'emploi chez Nexity:

NEXITY licencie 10-10-2008.pdf